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GP d’Abu Dhabi 2019 par Johnny Rives

par | Déc 3, 2019 | 20 commentaires

CHAPEAU GENTLEMAN !

 Lewis Hamilton couronné champion du monde pour la 6e fois de sa carrière, quelle consécration ! Dans l’histoire de la F1, seul Michael Schumacher a fait mieux à ce jour. La différence entre ces deux champions hors normes est qu’Hamilton a su y mettre la manière – élégance, modestie.

Au plan des statistiques, Lewis présente également un avantage relatif : ses six titres couronnent 250 grands prix quand Schumacher atteignait les 307 grands prix pour sept couronnements au terme de sa carrière. La moyenne est plus avantageuse pour l’Anglais…

Johnny Rives

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Le résumé du GP d’Abu Dhabi avec f1.com

https://www.formula1.com/en/latest/article.race-highlights-2019-abu-dhabi-grand-prix.1N27UG5FLJBUwE0c8miNGo.html



… Mais, à nos yeux en tout cas, là où Lewis marque le plus de points sur Schumi, c’est dans la manière. Jamais de forfanterie dans ses commentaires. Toujours un mot aimable pour un adversaire valeureux – ne parlons pas des compliments décernés à son équipe avec un inégalable accent de sincérité.

Et en course, un comportement irréprochable comme l’ont rappelé les excuses qu’il a présentées à Albon après l’avoir accroché au Brésil. Un gentleman !

CHAPEAU CHAMPION !

GP d'Abu Dhabi
GP d’Abu Dhabi 2019 – Verstappen – Hamilton – Leclerc @ DR

En 2019, le parcours de Lewis Hamilton a été plus impressionnant que jamais : onze victoires en 20 grands prix, c’est plus que tous ses adversaires réunis – Bottas (4), Verstappen (3) et Leclerc (2) n’en totalisent que neuf à eux trois ! Et ne parlons pas du pauvre Vettel : une seule victoire à l’issue de ce qui a sans doute été sa pire saison depuis son premier titre ! Qui plus est, sa onzième victoire Hamilton l’a hissée à un niveau inouï. Depuis sa pole position il a parcouru en tête la distance totale du GP d’Abu Dhabi sans jamais abandonner le commandement à personne, ne fut-ce qu’un tour.

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Mieux encore : malgré la brillante remontée de Valtteri Bottas de la dernière à la 4e place, malgré les deux changements de pneus opérés par Ferrari pour que les deux sprinters de la Scuderia s’adjugent le meilleur tour en fin de parcours, Hamilton a réussi à brillamment s’approprier ce trophée à deux tours de l’arrivée. Rappelant avec brio à Verstappen, Leclerc et Bottas qu’ils ont affaire avec un pilote réellement extraordinaire, au sens premier du terme. Capable mieux que quiconque d’approcher la perfection, un peu comme y étaient parvenus en leur temps Fangio, Clark ou Senna. Chapeau champion !

LA F1 À VAU-L’EAU

Avant même le départ du GP d’Abou Dhabi, l’organisation signalait une différence « importante » entre la quantité d’essence mesurée dans la Ferrari de Leclerc et celle déclarée par Ferrari. Troublant… Erreur, tricherie ? La menace d’une disqualification de la Ferrari n°16 planait avant même la course. Une fois classée 3e, la menace existait toujours en théorie. Jusqu’à ce que les commissaires sportifs (paix à leur âme !) décident de frapper « durement » ( ?) la Scuderia. Qui devra s’acquitter d’une amende de 50 000 euros !On croit rêver ! Tant mieux pour le brave Leclerc, si vaillant. Mais comment ne pas s’interroger sur les décisions de ces commissaires, si souvent capables des pires jugements comme ils l’ont si lamentablement confirmé une fois encore.

GP d'Abu Dhabi
GP d’Abu Dhabi 2019 – McLaren @ DR

Décidément, la F1 va à vau-l’eau à tous les niveaux. Jusqu’aux spectateurs, ou plutôt aux téléspectateurs de s’en mêler. Eux qui ont attribué à ce GP d’Abu Dhabi d’une note lamentable (11,2) pour la seule raison (croyons-nous) que la course a été archi-dominée par un pilote d’exception. Aujourd’hui, il faut du tangible. Du sonnant et trébuchant. Les puristes n’ont plus voix au chapitre. Ainsi, l’intense bataille ayant opposé les McLaren aux Renault – c’est comme si elle n’avait jamais eu lieu bien que les images nous en aient largement témoigné. Une bataille finalement arbitrée de belle façon par Sergio Perez. Le Mexicain fut, à sa bonne habitude, l’un des derniers à changer de pneus. Ce qui lui permit de sprinter en beauté au détriment de Norris, Sainz, Ricciardo et Hulkenberg – pourtant tous méritants. Et de terminer premiers des « autres ». Ça n’est tout de même pas rien…

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COTE D’AMOUR ET.. DE DÉSAMOUR !

A Abu Dhabi, nous avons aimé :

*** Hamilton
**  Mercedes
*   Bottas - Verstappen - Perez 

A Abu Dhabi, nous avons moins aimé :

°°   Ferrari
°    Les commissaires sportifs        

Classement « Classic Courses » après le GP d’Abu Dhabi 2019 :

Nous avons aimé :

39 *  Lewis Hamilton 
29 *  Bottas
27 *  Verstappen 
24 *  Leclerc
20 *  Vettel
14 *  Albon - Mercedes
13 *  Sainz
11 *  Ricciardo
 9 *  Norris 
 6 *  Honda - Hulkenberg - Giovinazzi - Perez
 5 *  Renault
 4 *  Kvyat - Gasly
 3 *  Ferrari - Red Bull - La pluie  - McLaren - La safety Car - Raikkonen
 2 *  Stroll 
 1 *  Circuit Gilles Villeneuve - Alfa Romeo - Grosjean - Kubiça - L'ambiance de Monza 

Nous avons moins aimé :

-13 ° Règlement et commissaires sportifs 
-12 ° Ferrari
-10 ° Vettel
- 9 ° Renault - Haas
- 6 ° Kvyat 
- 4 ° Stroll - Ricciardo - Leclerc
- 3 ° Albon - Perez - La Safety Car
- 2 ° Giovinazzi - McLaren - Williams
- 1 ° Le circuit de Melbourne - Grosjean - Alfa-Romeo - Magnussen - Le circuit de Singapour - Raikkonen - Honda - Sainz
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About Johnny Rives
« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »
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