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Jean-Pierre Beltoise

GBB

par | Mar 18, 2020 | 2 commentaires

Janvier 2015. Jean-Marie Guivarc’h transposait sur une feuille vierge une émotion que nous fûmes des millions à ressentir.

Il s’appropriait le bleu Beltoise, le faisait sien comme Yves Klein s’était attaché si fort une nuance de bleu qu’il l’avait déposée dans le fameux IKB – International Klein Blue.

C’est, oserons-nous, le Guivarc’h Bleu Beltoise. GBB.

Ce fusain inspiré, catharsis jaillie de son être profond, reposait chez lui, unique, original, oeuvre d’art cristallisant une certaine mémoire des stands.

Janvier 2020. Le cinquième anniversaire de la mort de Beltoise, lié à celle de mon père le même jour d’un siècle antérieur, me poussa à un devoir de mémoire qui, je ne le sais qu’aujourd’hui, ne laissa pas de marbre Jean-Marie Guivarc’h.

Apprenant deux mois plus tard qu’une enveloppe grand format m’attendait à mon ancienne adresse en région parisienne, j’endurai deux heures d’un train régional à la fiabilité plus qu’aléatoire pour la récupérer.
Elle contenait l’objet de cette note, l’original GBB.

Comment dire l’émotion, comment exprimer à Jean-Marie… ?

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About Patrice Vatan
Je suis né à l’automobile entre les jambes de mon père. Mêlés à la poussière soufflée sur la piste de Ain Diab par le vent du large, ce sont des souvenirs quasi post-utérins qui remontent, flashes rouges émis par les Ferrari, les seules auto dont je me souvienne lors du Grand Prix du Maroc 1957, hors championnat mais nullement sans saveur. Vision au ras du sol, comme filmée par Walt Disney lorsqu’il s’adresse aux enfants. Huit ans plus tard une jambe cassée m’envoyait au lit et je dois à la couverture du Sport-Auto de juin 1965 – Jean Guichet sautant dans sa Ferrari 275 P -, que m’avait offert une voisine pour me distraire, ma première vraie émotion automobile à l’état conscient.
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