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Fittipaldi

Fittipaldi nivèle

par | Mai 12, 2024 | 8 commentaires

Circuit automobile européen permanent de Nivelles-Baulers, Belgique, le 12 mai 1974
Patrice Vatan

Fittipaldi

Dégringoler du grand Spa de dimanche dernier au circuit Mickey Mouse de Nivelles aujourd’hui, c’est passer d’un 18 trous à un golf miniature.

Sis à une portée de fusil de Bruxelles et à un jet de pierre de la frontière française, il a attiré une foule épaisse pour le Grand Prix de Belgique disputé sur ce mini développement de 3,7 km que les F1 parcourent en moins d’une minute quinze.

Je filme ce qui s’apparente davantage à rush – au sens premier du mot – que du Grand Prix de John Frankenheimer.


On y voit néanmoins quelques jolies enfilades dans les grandes courbes ; la seule apparition en GP de Gérard Larrousse sur la Brabham Finotto et de Teddy Pilette (Brabham BT42 Hitachi); les débuts de Tom Pryce sur la jolie Token verte et jaune ; une histoire sans parole mais non dénuée d’humour à la manière de Graham Hill, et la seconde victoire de Fittipaldi à Nivelles, ce qui amènera un Etienne Moity au top de son art sinon de l’orthographe à titrer dans Scratch « Fittipaldi nivèle ».

Hélas, nul ne nivellera plus rien à Nivelles, vite abandonné aux orties de la faillite

Fittipaldi
Emerson Fittipaldi – Circuit de Nivelles (B) 1974
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About Patrice Vatan
Je suis né à l’automobile entre les jambes de mon père. Mêlés à la poussière soufflée sur la piste de Ain Diab par le vent du large, ce sont des souvenirs quasi post-utérins qui remontent, flashes rouges émis par les Ferrari, les seules auto dont je me souvienne lors du Grand Prix du Maroc 1957, hors championnat mais nullement sans saveur. Vision au ras du sol, comme filmée par Walt Disney lorsqu’il s’adresse aux enfants. Huit ans plus tard une jambe cassée m’envoyait au lit et je dois à la couverture du Sport-Auto de juin 1965 – Jean Guichet sautant dans sa Ferrari 275 P -, que m’avait offert une voisine pour me distraire, ma première vraie émotion automobile à l’état conscient.
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