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F1 2019 preview par Johnny Rives

par | Fév 28, 2019 | 8 commentaires

POKER MENTEUR OU PAS ?

F1 2019 preview – A quelques jours du GP d’Australie qui entamera le championnat du monde 2019 de F1, quelles conclusions tirer des essais préliminaires s’étant déroulés sur le circuit de Catalogne ? Aux deux extrêmes de la hiérarchie la situation paraît claire. D’un côté Ferrari et Mercedes dans un mouchoir. Et de l’autre Williams qui a accusé un retard à l‘allumage dramatique en loupant les deux premières des huit journées d’essais. Mais entre ces extrêmes, que penser ?

                                                            Johnny RIVES

 

F1 2019 preview

Johnny Rives @ Olivier Rogar

Poker menteur ou pas ?

Pour mémoire voici les chiffres à retenir :

  1. Tout en haut de la hiérarchie : Vettel (F) 1’16’’221, Hamilton (M), 1’16’’224, Leclerc (F) 1’16’’231, Bottas (M) 1’16’’561.
  2. A l’opposé, en bas des temps, une seule équipe n’a pas réussi à franchir la arrière des 1’18’’ au tour, Williams (Russell 1’18’’130 et Kubiça 1’18’’993).

Cela nous donne un milieu de tableau aussi fourni que confus, composé des sept équipes restantes, dans l’ordre : Renault, Toro Rosso, McLaren, Haas, Red Bull, Alfa Romeo et enfin Racing Point (ex-Force India).

 Ou plus précisément : Hulkenberg (1’16’’843), Albon (1’16’’882), Sainz (1’16’’913), Grosjean (1’17’’076), Gasly (1’17’’091),  Raïkkonen (1’17’’239) et Perez (1’17’’242) pour ne citer que les plus en vue de chaque équipe.

F1 2019 Preview

F1 Ferrari 2019 SF90 @ DR

F1 2019 Preview

F1 Mercedes 2019 W10 @ DR

Toro Rosso

Disons le tout net, le fait de voir les Toro Rosso précéder, à moteur égal (Honda), les Red Bull, pose question ! Qui plus est avec un débutant en F1 (Alexander Albon) à qui Max Verstappen a concédé près d’une seconde : 1’16’’882 pour Albon quand le rapide Max n’a pu faire mieux que 1’17’’709. Certes les soucis rencontrés par Red Bull, notamment la rude sortie de piste de Gasly, n’a pas favorisé le travail des hommes de Christian Horner. Mais déjà, au terme de la première semaine, Albon avait creusé un écart impressionnant sur Gasly avec 1’17’’637 contre 1’18’’780 au Français (et 1’17’’787 à Max).

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 Le doute provient du fait que, lors de ces essais, aucun contrôle technique officiel n’est effectué. Ce qui laisse la possibilité à chacun de rouler sans forcément respecter le poids minimum qui sera imposé en compétition officielle.

F1 2019 Preview

F1 Toro Rosso 2019 STR14 @ DR

Renault , McLaren

Ce doute que l’on exprime à propos de Toro Rosso, pourquoi n’affecterait-il pas également Renault ou McLaren dont les performances ont pu étonner? Les sages pourront s’étonner d’un tel subterfuge. Car à quoi bon ?

 La réponse tombe sous le sens : simplement à entretenir, voire à stimuler, l’enthousiasme au sein des équipes qui vont jouer gros cette saison. Tant chez les mécaniciens que chez les pilotes. Ce dont une équipe comme Red Bull a moins besoin que d’un travail réel et sans fard pour demeurer en compagnie de Mercedes et Ferrari quand les choses sérieuses vont commencer.

F1 2019 Preview

F1 Renault 2019 @ DR

F1 2019 Preview

F1 McLaren 2019 MCL34 @ DR

Haas, Alfa-Romeo

A l’inverse, Haas (Grosjean, Magnussen) et Alfa Romeo (Raïkkonen, Giovinazzi) semblent voir voulu garder les pieds sur terre. Ce qui est, finalement, peut-être également le cas de Renault. Dans ce cas, l’équipe française et sa nouvelle recrue Daniel Ricciardo possèderaient les atouts espérés pour se rapprocher des trois équipes de pointe. Voire de s’intercaler entre elles au détriment de Red Bull.

 Poker menteur ou pas ? Force sera d’attendre le verdict des essais du vendredi 15 mars prochain à Melbourne pour en avoir le cœur net…

F1 2019 Preview

F1 Haas 2019 @ DR

F1 2019 Preview

F1 Alfa Romeo 2019 @ DR

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About Johnny Rives
« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »
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