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F1 2017 – Essais de Barcelone 1

par | Mar 4, 2017 | 6 commentaires

Nous nous apprêtons à suivre une nouvelle saison de F1. Johnny Rives nous y convie avec son regard aiguisé et son expérience incomparable. Que ceux qui nous expliquent l’importance du passé pour comprendre le présent révisent leur théorème, sur Classic Courses le présent éclaire aussi le passé. Mais ces premiers essais de Barcelone sont-ils le reflet de ce que sera le début de saison ?

Classic Courses

 

FERRARI VENT EN POUPE ?

 Temps Barcelona 2017 pre season testing week 1

La première semaine d’essais précédant l’ouverture du championnat du monde F1 2017 a été, ça n’est pas une surprise, marquée du sceau des Mercedes. Les « flèches d’argent » se sont montrées les plus performantes (Bottas, meilleur temps de la semaine) et les plus endurantes (elles ont totalisé 324 tours du circuit de Montmelo en quatre jours, soit environ la distance de cinq Grands Prix d’Espagne). On notera en passant que les augures avaient pronostiqué un gain de quelques 4 secondes au tour avec les nouvelles F1. Rapportée à la pole de 2016 (1’22’’000), le bond en avant des performances se situe pour le moment à 2’’3. La prochaine séance, la semaine prochaine, nous en dira plus…

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Ferrari SF70H 2017

 Aussi forte ait été l’impression qu’elles ont produite, les Mercedes n’ont cependant pas éclipsé les Ferrari chez qui Vettel et Raïkkonen se sont hissés à un niveau de performance supérieur à ce dont ils étaient capables la saison dernière. Bien sûr, les « chronos » enregistrées au cours de cette semaine d’essais doivent être considérés avec circonspection. Car rien ne dit que les F1 qu’on y a vues étaient toutes conformes avec le règlement technique qu’elles seront en revanche tenues de respecter pour le coup d’envoi de Melbourne en fin de mois. On pense ici essentiellement au poids minimal imposé. Ou encore aux ailerons – Renault ayant en ce domaine reçu un avertissement.

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Mercedes W08 2017

 Vallteri Bottas, qui remplace chez Mercedes le jeune retraité Nico Rosberg, n’aura en tout cas pas déçu ses recruteurs, en se montrant plus rapide que les Ferrari. Mais l’avantage de la Mercedes est suffisamment minime (25/100 de seconde sur Vettel) pour donner de l’espoir aux tifosi. Hamilton, nullement stimulé par ces essais sans enjeu, s’est contenté d’une remise en train qu’un ennui électrique aura finalement écourtée, le dernier jour. Ce qui a vaguement entaché la prestation des Mercedes, jusque là infaillibles.

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Red Bull RB 13 2017

 Comme Hamilton, sur la réserve, l’écurie Red Bull a paru également ne pas courir après un coup d’éclat. Ricciardo et Verstappen ont mené scrupuleusement le travail qui leur était demandé sans autre ambition. Est-ce le cas des Renault ? Difficile à affirmer. Très en retrait les deux premiers jours, les F1 jaune et noir ont montré un bout du nez que l’on n’attendait pas forcément en fin de semaine.

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Renault RS 17 2017

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Haas Racing VF 17 2017

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Force India 2017

Chez les Français, Grosjean et Ocon ont paru satisfaits de leurs nouvelles machines, sans que l’on puisse établir en pleine certitude un pronostic les concernant.

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Williams FW 40 2017

Finalement, la déception la plus marquante de la semaine a été produite par le jeune Canadien Lance Stroll, auteur de plusieurs sorties de route – dont une ayant sérieusement endommagé sa Williams. C’est le métier qui rentre, diront ses supporters.

Cet article qui pourrait vous intéresser :  Chris Amon par lui-même 3/3

Johnny RIVES.

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Sauber 2017

 

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McLaren MCL32 2017

 

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Torro Rosso STR 12 2017

 

Illustrations © DR

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About Johnny Rives
« Lorsque j’ai été appelé sous les drapeaux, à 21 ans, j’avais déjà une petite expérience journalistique. Un an et demi plus tôt j’avais commencé à signer mes premiers « papiers » dans le quotidien varois « République », à Toulon. J’ai envoyé le dernier d’entre eux (paru le 4 janvier 1958) à Pierre About, rédacteur en chef à L’Equipe. Il m’a fait la grâce de me répondre après quoi nous avons correspondu tout au long de mes 28 mois d’armée. Quand je revins d’Algérie, très marqué psychologiquement, il voulut me rencontrer et me fixa rendez-vous au G.P. deMonaco 1960. Là il me demanda de prendre quelques notes sur la course pendant qu’il parlait au micro de Radio Monte-Carlo. J’ignorais que c’était mon examen d’entrée. Mais ce fut le cas et je fus reçu ! Je suis resté à L’Equipe pendant près de 38 ans. J’ai patienté jusqu’en 1978 avant de devenir envoyé spécial sur TOUS les Grands prix – mon premier avait été le G.P. de France 1964 (me semble-t-il bien). J’ai commencé à en suivre beaucoup à partir de 1972. Et tous, donc, dès aout 1978. Jusqu’à décembre 1996, quand les plus jeunes autour de moi m’ont fait comprendre qu’ils avaient hâte de prendre ma place. C’est la vie ! Je ne regrette rien, évidemment. J’ai eu des relations privilégiées avec des tas de gens fascinants. Essentiellement des pilotes. J’ai été extrêmement proche avec beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire intime. J’ai même pu goûter au pilotage, qui était mon rêve d’enfance, ce qui m’a permis de m’assurer que j’étais plus à mon aise devant le clavier d’une machine à écrire qu’au volant d’une voiture de compétition ! Je suis conscient d’avoir eu une vie privilégiée, comme peu ont la chance d’en connaître. Ma chance ne m’a pas quitté, maintenant que je suis d’un âge avancé, puisque j’ai toujours le bonheur d’écrire sur ce qui fut ma passion professionnelle. Merci, entre autres, à Classic Courses. »
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