Les marchands, lorsqu’on les évoque, on se doit comme à chaque fois, d’être partiaux et sélectifs tant leurs plateaux sont exceptionnels.
On nous pardonnera également de mettre Richard Mille dans cette catégorie des marchands, fussent-ils d’exception. Tout le monde sait, en effet, que Richard Mille est surtout connu pour vendre des montres. Mais le niveau de ses expositions est tel que là est sa place.
Quatre décennies sont couvertes par les monoplaces exposées. De l’élégante 312B aux modules aérodynamiques des années 2000, en passant par les affolantes turbo des années 80. Les observateurs pourront deviner Fred Vasseur et Richard Mille sur l’une des photos. https://www.richardmille.com/fr
L’une des merveilles conçues par Gordon Murray il y a plus de … trente ans. V12 – 627 ch – 1140 kg – 391 km/h. 106 exemplaires fabriqué dont 64 de route. Celui-ci ? 20 Millions d’euros. Vendue. https://kidston.com/
Le marchand de Oerlinghausen nous a gratifiés de somptueuse Mercedes 540 K ou non. Des formes qui marquent les esprits depuis 90 ans. On peut parfois se demander qui en étaient les premiers propriétaires. Mauvaise question peut-être. Si la perspective d’en posséder une provoquerait chez moi une certaine hésitation, ce ne serait pas uniquement pour une question de moyens. Il n’empêche, reconnaissons à ces autos une sacrée allure. https://www.axelschuette.de/
Autant les estimations de voitures l’an passé nous avaient semblé excessivement optimistes, autant cette année elles correspondaient au marché. Au vu des résultats, les acheteurs ne s’y sont pas trompés, rares ont été les invendus. https://www.artcurial.com/specialites/artcurial-motorcars
« Petrol head » ? D'aussi loin que je me souvienne, l’automobile m’a toujours fasciné. Les tacots, le Pub Renault, Saint Antonin à Aix en Provence et enfin le Circuit Paul Ricard, m’ont fait passer de Sport-Auto à Auto-Hebdo et l’Equipe. Attrait pour les protos du Mans et les CanAm d’abord. Puis la F1 au cours de cette incroyable saison 1976. Monde aussi inaccessible que fascinant que j’ai fini par tangenter en 1979-80 au Paul-Ricard puis en Angleterre. Quelques photos m’ont amené à collaborer à «Mémoire des Stands» puis, à sa disparition, en 2012, à créer Classic Courses. Je trouve dans le sport automobile les valeurs de précision, d'audace, de rapidité dans la décision dont la maîtrise pimente une vie active.